vendredi 8 avril 2011

7 avril 2011 - Marvin + Nomeansno @ La Clef

Il y a des jours comme ça où tout s'enchaîne bien. Tu gagnes 2 places de concert (merci Mowno), le soleil te chauffe la tête, tu roules sans encombre ni bouchons, tu croises des potes, prends le temps de trinquer, danser, crier, rentrer sain et sauf chez toi...et se dire que c'était trop court (et je ne parle pas du temps de sommeil).

Ouais, je reste sur ma faim de cette soirée où Marvin aurait du jouer plus longtemps et où Nomeansno n'aurait pas du s'arrêter.

 
Marvin ouvre le bal dans la grande salle de la Clef.

Je les ai vu pas mal de fois dans toutes sortes de conditions et ce soir restera un de leur concert que j'ai préféré.

C'est bien de les voir avec un public foufou qui fait gicler sa bière de partout mais là j'apprécie aussi sur une grosse scène et avec un gros son.

Ce son, dynamique et avec des bonnes basses fréquences comme j'aime. Marvin joue bien, ça semble facile et te fout la pêche. Parfait.





En début de soirée, allant s'approvisionner à l'épicerie du coin, on a croisé les frères Wright. Ces gars ont 49 et 57 ans, 30 ans de carrière et te renvoient leur éternelle jeunesse dans les dents. Ils font comment ? Je les ai vu la première fois en 1994 et depuis aucun concert n'a été décevant, foutant la raclée à bon nombre de groupes, autant par leur attitude, que par leur technique et leur intensité.


La seule chose qui me soûle systématiquement, c'est la poignée de punks échappée depuis 1985 d'un concert des Bérus. Crétins d'1m90 qui, quand ils ne se pelotent pas virilement, t'éclatent les côtes et la tête avec leur gros coudes. Mais dégage quoi.

Revenons à nos moutons.

Lui c'est Rob Wright, le chef.
Ca fait plus de 20 ans que mes oreilles réclament leur dose de ce son.
rotosound + precision + marshall 3530 + 4x12, le tout martelé savamment.

Ce soir je suis resté bien en face de son ampli pour mon plus grand plaisir.

Ce gars est un génie

 Tom Holliston, c'est le guitariste qui a pris en 1993 la lourde tâche de succéder à Andy Kerr.
Son son est plus gras, ce qui fonctionne bien sur certaines parties lorsqu'ils envoient la purée.

J'aime particulièrement son chant et l'énergie qu'il met dans sa façon de jouer. N'importe qui essaierait de le copier serait ridicule. Lui il a la classe du mec qui ne ressemble à rien et qui fait parfaitement son boulot. Respect.

John, le petit frère de Rob.
Tu crois que si tu joues sur sa batterie ça sonnera tout de suite bien. Possible. Lui il t'emmène plus loin, dans le monde irréel des extraterrestres de la musique.

Le placement idéal à un concert de Nomeansno c'est de se mettre au milieu des deux et de danser avec tes potes.

Sur Oh No Bruno tu bloques sur les grimaces de l'un ou sur le short à motif à pintes de l'autre.

Sur The River tu bloques parce que c'est trop intense, tribal et viscéral.

Ca c'était la fin de la setlist, définitivement trop courte. Encore une bonne claque, J'espère que le groupe a pris autant de plaisir à nous donner que nous de recevoir.

Merci, bonsoir.

jeudi 7 avril 2011

6 avril 2011 - José Gonzalez @ Gaité Lyrique

José Gonzàlez performing with The Göteborg String Theory

Last night Jose Gonzalez performed with the Goteborg String Theory @ one of the nicest venues I have been in Paris ! La Gaité Lyrique.

This was my 2nd time to see him in live as José ( saw him in Junip last summer in Barcelona, another great band ) so it was nice to see him play the set along with The String Theory who had the air of excellent musicians along with a very modern music conductor.

José opened the set alone for the first song, Hints, with a nice stage setting and lighting that gave even a more emotional atmosphere to his voice and guitar playing.

There wasn’t a sound in the room except him as everyone was listening in silence.


Then the 20 musicians of The Goteborg String Theory placed themselves on stage with a haunting and powerful impact, the venue was perfect for this type of classical music and José’s voice.

One thing you can say about José Gonzalez is when you go to one of his shows you get totally lost in time you think you are just there listening for 20mins and next he says it’s the last song and you feel frustrated the time has gone by so fast.


Half way through the set totally unexpected the sound cut and it took a few minutes to come back on, hence the upside José was playing with The String Theory who kept playing under the guidance of the conductor and even José himself sat on the floor of the stage turned to the musicians as if he was the one at a gig.

As anyone who knows the albums of José he plays 3 cover songs, the most impressive cover is the Kylie Minogue song Put Your Hand On Your Heart, which is off her first album. José must have listened to this when he was young way back in the 80’s hahaha, but all the same it’s a really nice version in his style. Also his other 2 cover songs Massive Attack, Teardrop and Swedish Band The Knife song, Heartbeats. But the magic about José is no matter what cover he would play it would make you believe it’s a José song.

I finish by saying at the end of the set people were going crazy for more and all the people seated stood up in admiration of having just seen something touching.

samedi 2 avril 2011

2 avril 2011 - Revok @ Espace Kiron

Après avoir grillé au soleil toute la journée et empli nos petits coeurs de joie et bonheur, direction l'Espace Kiron pour la release party du nouvel album de Revok, Grief is my new moniker .

Changement d'ambiance, on va tous mourir.

La salle est remplie, Revok balance "Mile End". Le son est parfait, Le groupe joue bien et visuellement c'est chouette, épuré sur cette scène ronde en contrebas du public.

Il manque les habituelles projections derrière Revok,dommage.



J'aime beaucoup le côté lancinant de ce groupe, bien assis sur un basse-batterie intelligent. Les grattes tournent, se répondent, t'embrouillent. (je me foule pas trop sur cette review mais je suis au taff...en plus il suffit d'acheter leur disque et de me croire quand je dis que live ça tue, point.).


Le chant est vraiment un plus, Fab t'emmène dans des émotions qu'on ne rencontre que trop rarement dans ce style musical. Là ça hurle, ça gémit, ça te rentre dans le cerveau et s'enfonce encore à coup de gros delay, et pourtant il y a une mélodie derrière, un truc catchy.


Le set finit trop tôt, j'en aurai bien repris un peu. Je suis toujours vivant et affamé, on file de la salle sans voir les copains, direction le little hanoï voisin qui nous tend les bras. Revok rules.

vendredi 1 avril 2011

01 avril 2011 - Rivals Schools + And You WIll Know Us By The Trail Of Dead @ Maroquinerie

Fin de semaine de type cool avec un concert à la Maroquinerie, avec 2 groupes vus en live récemment. Rival Schools pour moi ce sont de gars de Gorilla Biscuits, Quicksand, Youth of Today, Judge, CIV, qui ont pondu l'excellent "United by Fate" et donné un de mes concerts préférés (celui du Trabendo en 2002, à voir sur Rad Party ici : http://radpartyonlignebis.blogspot.com/2011/04/rival-schools-unreleased-lps-b-sides.html). Sans oublier Ian Love que j'ai pu voir il y a quelques années en acoustique au Hide Out et le bassiste, qui sous ses allures d'André Rieu a bien failli laisser sa peau dans un récent accident de vélo.


Refroidi par leur dernier concert de la Boule Noire, j'attendais un meilleur show et n'ai pas été déçu. Malgré un son un peu brouillon, le groupe a dégagé une bonne énergie et j'ai bien aimé les arrangements et interprétations sur certains morceaux. Les gars ont plaisir à jouer et le transmettent bien. 


 Sammy Siegler a une façon vraiment personnelle de jouer, accentuant les changements de tempo en fonction des parties et balançant la purée au bon moment. 
Bon concert.




Trail of dead en petite formation. Une batterie et seulement 2 guitares. Leur dernier concert au Trabendo m'avait scotché.

Ce soir le groupe a joué en mode rouleau compresseur interchangeable, les guitaristes passant à tour de rôle derrière la batterie.
Le son était fort (un peu trop ouais) mais peu importe qui des guitaristes était derrière la batterie, l'énergie était incroyable.

 

Ma préférence va à la première partie du set avec Jamie Miller à la batterie (il était batteur de Snot !). Ce gars a la classe et est un vrai tueur. Impressionnant.